Triple nourriture
En découvrant les travaux de Wilhelm Reich j'ai pensé à notre alimentation quotidienne. Je me suis demandé quel rôle elle devrait idéalement jouer dans notre organisme.
Nous savons que la nourriture nous apporte des éléments vitaux : protéines, lipides, glucides vitamines, oligo-éléments, sels minéraux, eau... Cela constitue le matériau de base pour construire le corps, le réparer et assurer le bon fonctionnement des organes.
De récentes découvertes scientifiques ont mis en évidence l'importance du microbiote de notre système digestif. Ces micro-organismes présents en très grand nombre dans nos voies digestives secrètent des substances qui influenceraient le cerveau. Il jouerait donc un rôle sur l'état de conscience. Des tests à confirmer semblent mettre en évidence une altération du microbiote chez les sujets atteints d'autisme ou de schizophrénie.
La science officielle considère que ces micro-organismes proviennent de l'extérieur, ils sont acheminés vers nos intestins par les aliments. Reich affirme qu'ils proviennent plutôt de la décomposition bioneuse de ce que nous ingérons et de la dégradation des cellules mortes de nos intestins. La digestion transforme la matière organique par des procédés mécaniques et chimiques, des vésicules d'énergie s'en dégage, ces vésicules s'assemblent ensuite pour former les micro-organismes.
J'ai l'impression que la nourriture joue un troisième rôle plus subtil.
Au cours de ses expériences, Reich s'est aperçu que la destruction mécanique, les températures intenses et la putréfaction entament le processus de décomposition bioneuse de la matière organique. Les bions sont des vésicules chargées d'orgone, à savoir l'énergie organique indispensable à toute vie.
Cela me fait penser que d'une part depuis la nuit des temps, les populations ont toujours été enclines à consommer de la friture. Contrairement à l'eau, l'huile peut allègrement dépasser les 100°C de température. La nourriture frite est donc plus dégradée que celle qui a été bouillie. Elle libère probablement plus de bions. La fermentation aussi est très appréciée. Fromage, yaourt, alcool distillé ou non, viande ou oeuf faisandé, légumes lacto-fermentés comme la choucroute... Dans ce cas la décomposition bioneuse est plus lente. Les produits sont souvent réduits en farine, en semoule ou en pâte avant d'être cuisinés. Bref l'humain semble préférer la nourriture dégradée.
D'autre part les plats surgelés sont devenus courants dans la vie moderne. Eux aussi doivent grouiller de vésicules d'énergie au moment de la décongélation, surtout qu'elle est suivie par la cuisson. Est-ce un hasard si les frites industrielles connaissent un succès phénoménal ? Parfois broyées avant d'être réconstituées, elles sont surgelées et finalement plongées dans l'huile bouillante. Cette spécialité culinaire combine la congélation et la chaleur intense. Leur teneur en bions doit être est maximale.
Par conséquent je me demande si l'attrait pour la malbouffe provient de sa grande quantité de bions. Si la fonction orgastique d'une personne est troublée, la nourriture industrielle pourrait constituer un moyen simple pour tenter de compenser ses carences en orgone. Le problème c'est que la dégradation poussée de la matière organique produit des notriments, des nutriments nocifs qui entraînent tout un cortège malédictions du style diabète, obésité, problème cardiovasculaire, cancer... Donc même si la consommation de malbouffe contribue à endiguer les déficits en orgone, elle encrasse ou abîme les organes au passage.
En résumé la nourriture idéale devrait nous apporter des nutriments de bonne qualité pour le corps, un microbiote intestinal coopératif pour la conscience et des bions riches en orgone pour favoriser la circulation de nos émotions. Pour bénéficier de bons nutriments et d'un bon microbiote, il est préférable de manger de la matière organique crue. Les élements vitaux, notamment les vitamines, sont intactes. Elle est gorgée d'eau et de fibres. Sa décoposition dans les voies digestives génère probablement des vésicules bioneuses mais le processus est long.
Par contre pour se procurer un shoot rapide d'orgone, il vaut mieux ingérer de la nourriture fermentée, décongelée ou très cuite. Le corps en souffre mais les émotions en profitent. Pourquoi une personne en proie au chagrin, donc déficitaire en orgone, se bourre l'estomac de pâtisseries plutôt que de salade verte ? Pourquoi les personnes déprimées se gavent de chocolat plutôt que de raisins ? Une cuillère d'huile d'olive ne console personne tandis qu'un biscuit 100% pur beurre réchauffe le coeur. Les sucres et les huiles raffinés, donc chauffés à haute température, contiennent sûrement plus de bions que ceux qui sont directement issus des végétaux.
Je pense également à la cigarette. Est-ce que le tabac brûlé contient de grandes quantités de bions ? Est-ce que l'inhalation d'herbe carbonisée permet une absorption instantanée d'orgone, en évitant le fastidieux passage par les voies digestives ? Les personnes qui arrêtent de fumer prennent parfois du poids. Est-ce parce qu'elles se jettent sur la nourriture "lourde" pour compenser la perte de leur source de bions ? Est-ce un hasard si certaines personnes s'allument une cigarette au lit alors qu'elles sont censées avoir bénéficié d'un orgasme regénérateur quelques secondes plus tôt ?