Transhumaniste ou Bioconservateur

Avec la crise du Covid19, une bataille secrète fait rage derrière le rideau des apparences sanitaires. Constatons en effet que la gravité cette maladie est bien moindre qu’initialement annoncée. Par exemple les experts avaient prévu 10 millions de morts en Afrique. Dans les faits, il y en aurait eu environ 6 000. Vu les nombreuses incohérences, je suis convaincue que la crise du Covid19 est une manœuvre aux objectifs inavouables. Les mesures destinées à empêcher la circulation du virus Sars-Cov-2 sont censées provoquer une Grande Réinitialisation qui doit faire table rase du présent socio-économique. Viendrait ensuite la Quatrième Révolution Industrielle (#4IR de son petit nom) imposée de force à l’humanité entière. Les transhumanistes sont les fervents promoteurs de la #4IR tandis que les bioconservateurs en sont les plus farouches opposants.

Transhumanistes : ceux qui veulent utiliser la science et la technologie pour améliorer l’humain, plus particulièrement grâce à l’électronique, l’informatique et la génétique. Ils rêvent notamment de vaincre la mort pour vivre dans un corps éternellement jeune.

Bioconservateurs : ceux qui veulent interdire toute modification technologique de l’humain. Ils craignent les dérives technocratiques, la déshumanisation et l’avilissement de l’humain. Ils veulent conserver l’humain tel que la Nature l’a fait. Certains craignent la désacralisation des créatures de dieu.

Les transhumanistes constatent les faiblesses aberrantes de l’humain. Ils « affirment que les dons de la nature sont parfois empoisonnés et ne devraient pas toujours être acceptés. Le cancer, le paludisme, la démence, le vieillissement, la famine, les souffrances inutiles, les déficiences cognitives font partie des cadeaux que nous refusons sagement ». Je pense qu’ils ont entièrement raison de rejeter «  la maladie, le meurtre, le viol, le génocide, la tricherie, la torture, le racisme ». Ils estiment que la science et la technologie sont les seules issues possibles pour évoluer.

Je rejette la vision mièvre des bioconservateurs. Ceux qui évoquent une hypothétique sacralité de la Nature sont de mauvaise foi. La Nature n’est pas bien faite en ce qui nous concerne. Non, notre espèce ne va pas bien du tout. Elle naît mal, elle vit mal, elle meurt mal. J’adhère plutôt au constat des transhumanistes. Ça ne va pas bien du tout alors nous devons nous améliorer.

Je rejette la solution rigide des bioconservateurs. Ils ont entièrement raison de craindre la malsaine hégémonie des adeptes de la science et des adorateurs de la technologie. D’ailleurs la crise du Covid19 a probablement pour but la soumission totale de l’humanité, entre autre à l’aide de l’informatique en réseau. Par contre, les bioconservateurs se croient proches de la nature. C’est faux. Le besoin d’évolution fait partie des lois de la Nature. Pour stagner, il faut lutter contre les saines pulsions naturelles qui sont en nous. Il faut se faire violence pour empêcher notre évolution. Les bioconservateurs sont tellement horrifiés par la peur de la dictature qu’ils en deviennent anti-naturels.

Je rejette aussi la solution simpliste des transhumanistes. Au lieu de chercher à savoir pourquoi l’humain est mal foutu, ils privilégient des échappatoires. Ils voudraient que la technologie compense nos défaillances. Pourtant la raison, la logique, le bon sens et l’expérience nous ont appris que les compensations sont des rustines provisoires qui provoquent des dégâts à long terme. Plutôt que de déterrer les racines du mal, les transhumanistes voudraient repeindre les feuilles malades une par une. Il suffit pourtant de regarder autour de nous au quotidien pour voir à quel point nos machines sont peu fiables. Le jour où les ordinateurs contrôleront nos vies, l’humanité entière deviendra défaillante, ses aptitudes vont se rabougrir au fil du temps. Les transhumanistes sont motivés par la facilité, incapables de s’aventurer hors de leur zone de confort mental.

Les bioconservateurs se mettent des œillères et des freins pour préserver l’état "naturel" de l’humain. Les transhumanistes proposent une solution superficielle : yaka s’implanter des puces électroniques sous le peau, faukon laisse les ordis réfléchir à notre place. Si ces deux approches posent problème, que faire d’autre ?

La solution que je propose est inacceptable et inimaginable pour la majorité des personnes que j’ai croisées jusqu’à présent.

  • 1- Reconnaître nos déficiences innées :

À ma connaissance, seuls les transhumanistes le font. Le reste de l’humanité vit dans un déni absurde. Pour nous intégrer correctement dans la société, nous devons croire bêtement que notre corps est une merveille de la Nature, que notre intelligence est sans égale, que nous sommes des êtres vivants d’une rare sophistication. Pourtant les faits du quotidien racontent une toute autre histoire. Il serait temps de regarder la réalité en face. Nos capacités cognitives par exemple sont déplorables. Il suffit de se comparer aux animaux pour constater à quel point nous sommes démunis. Leur odorat développé, leur vision nocturne ou infrarouge ou ultraviolette, leur audition distante ou ultrasonique ou infrasonique, leur capacité à capter le magnétisme terrestre ou vivant… Ne parlons même pas de notre faiblesse musculaire pathétique, ni de notre santé qui vacille au moindre coup de vent, sans possibilité de faire repousser les organes perdus en chemin. Certes nous avons un gros cerveau mais tout le reste est ridiculement petit.

  • 2 - Identifier la panne :

Pourquoi sommes-nous aussi disproportionnés ? Comment un cerveau aussi développé peut-il être desservi par un organisme faible, fragile, aux capacités cognitives réduites ? Personnellement je défends une théorie qui pourrait paraître scandaleuse car je suis convaincue que cette dissonance physiologique est délibérée. Quoiqu’il en soit, il faudrait comprendre ce qui se passe à l’intérieur de nous, comprendre les mécanismes en jeu, non pas pour les compenser mais pour les réparer. Il semble que quelque chose soit "éteint" dans notre organisme. Comment expliquer par exemple que notre cerveau capte les changements dans le champ magnétique terrestre mais que l’information ne soit pas communiquée à notre conscience ? Tout marche correctement mais c’est comme si un câble était débranché, nous mettant ainsi dans l’impossibilité de découvrir et d’exploiter les fonctionnalités de notre corps.

  • 3 - Réparer pour démarrer :

Si nous rebranchons le câble dans notre corps, si nous activons la fonctionnalité en veille dans notre organisme alors notre perception du monde changera. Nos capacités seront bien plus étendues qu’elles ne le sont actuellement. Nous pourrons enfin nous investir dans le véritable progrès technologique. Nous pourrons amplifier nos puissances naturelles au lieu de compenser nos défaillances irrationnelles.

Les transhumanistes et les bioconservateurs ont du mal a remporter l’adhésion du public car leurs propositions sont violentes, superficielles et précaires. C’est violent de freiner notre désir naturel de progrès. C’est violent d'enfoncer du métal, du plastique et du silicium dans notre chair. Aucune de ces deux approches n’explique ni ne résout le problème.

Pour ma part, j’ai choisi en solitaire la voie la plus difficile. Je veux comprendre d’où vient la déficience humaine et trouver comment la résoudre naturellement. Je pense que certains outils du développement personnel et spirituel peuvent être mis à contribution, notamment la méditation et le magnétisme.

J’ai placé cet article dans la rubrique Orexis car c’est le désir d’évolution contrarié qui pousse certains à adopter des postures violentes et à rechercher des solutions éphémères, pourvu que cela calme la profonde douleur que tous, nous fuyons, nions ou subissons. Transhumanisme ou Bioconservatisme ? Non merci. Je choisis Orexisme. Si je m’attache de toutes mes forces aux Lois de la Nature, elles me guideront sur le chemin de l’évolution.

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